La découverte de l'amour lesbien

J'étais en larmes. Anne habite tout près de chez moi, et un quart d'heure après elle était là. Elle a essayé de me consoler comme elle le pouvait en me disant que ce n'était pas bien grave, que tous les hommes sont des cochons, qu'après tout, il valait mieux qu'il se repaisse d'une maîtresse en papier glacé que d'une autre en chair et en os. Elle avait peut être raison, sauf que l'un n'excluait pas l'autre et qu'il avait peut-être en plus de ces journaux dégoûtants une vraie maîtresse. Je pleurais tellement qu'Anne ne savait comment faire po me ramener à la raison. "Où est cette affreuse revue a-t-elle demandé ? Elle traînait sur la moquette de la chambre. Elle a commencé à la feuilleter avec des petits cris d'indignation. "C'est vraiment dégoûtant" "Comment est-ce qu'elles peuvent faire ça ? ... Même si on me payait une fortune, je n'irais pas m'écarter comme ça... Oh la la, et celle-ci... Mais regarde moi un peu ça... elle ne pourrait pas en montrer plus ! ... Alain est vraiment un salaud si ces photos-là l'excitent... "

Alain, dans l'histoire

Je me suis levée comme une furie et j'ai fouillé dans les autres dossiers. "Je suis sûre qu'il y en a d'autres cachées ! " Je faisais voler les chemises pleines d'organigrammes. Et il y avait d'autres revues, mieux dissimulées que la première. Je les ai lancées à travers la pièce. "En voilà encore... et encore... " Anne les ramassait au passage, les ouvrait avec des exclamations indignées. Je suis venue m'asseoir à côté d'elle, sanglotant de rage. "Voilà à quoi monsieur s'amuse quand il s'enferme soi-disant pour travailler... I" Anne était devenue silencieuse tout d'un coup. Je sentais qu'elle ne partageait plus ma colère. J'ai jeté un coup d'œil sur le magazine qu'elle feuilletait de plus en plus lentement. Deux filles, la chatte entièrement épilée, posaient l'une à côté de l'autre dans des positions tout à fait indécentes. Au fil des pages, elles se rapprochaient l'une de l'autre et finissaient dans un 69 très photogénique, lèvres contre lèvres si je peux dire... Après cette série de photos, il y en avait d'autres, encore plus hard. Une fille jouait à enfoncer dans la chatte d'une autre, un sexe en caoutchouc noir qui tenon à sa taille par une ceinture. "Tu te rends compte... a murmuré Anne. C'est fou ce qu'elles font... !"

Ce qui m'a semblé beaucoup plus fou, c'est l'état dans lequel je me trouvais tout d'un coup. J'étais toute mouillée entre les cuisses. ,Et j'avais du mal à respirer. Et puis, je ne sais pas pourquoi, je n'osais plus regarder mon amie en face. Elle aussi fuyait mon regard, d'ailleurs. Elle a reposé la revue par terre et nos sommes restées allongées sur la moquette, silencieuses pendant plusieurs minutes, chacune sans doute pensant aux images.

Puis Anne a dit : "Ça fait quand même un drôle d'effet, tu ne trouves pas ? Attends... je voudrais revoir celles qui sont épilées... " Elle a retrouvé la page où elles se pourléchaient la fente. "Tu crois que c'est comment le goût ? a demandé mon amie. Aucune idée... " C'était vrai que je n'en savais rien. "Tu me laisses goûter ? ... Juste pour voir... " Paralysée, je l'ai laissée m'ouvrir les cuisses et enlever ma culotte. Quand j'ai senti sa langue sur mon clitoris, j'ai cessé de respirer et mon ventre s'est contracté. Elle m'a léchée un long ma ment, je me sentais couler de plaisir. "C'est un peu salé, a-t-elle dit enfin. Tu veux goûter aussi ? " Elle m'a embrassée sur la bouche pour que je sente la saveur de mon propre jus, mais je trouvais plus intéressant d'aller voir du côté de la sienne. J'ai dénudé son ventre et j'ai sucé son sexe ouvert et mouillé. Elle avait raison, c'était salé et l'odeur était très excitante. Nous nous sommes vite retrouvées dans la même position que les filles de la revue, en 69, lèvres à lèvres, et aussi avides qu'elles. Nous avons joui très vite tant nous étions chaudes. C'était une grande première pour elle comme pour moi, mais ça n'a pas été la seule fois. Depuis ce jour, nous nous voyons chaque fois que nous le pouvons. Je surveille de très près les achats d'Alain en matière porno. Je ne lui ai rien dit de ma découverte et ne lui ai fait aucun reproche. J'ai remis ses dossiers en place et je crois qu'il ne s'est aperçu de rien. Chaque fois qu'il sort, je fouille, Lorsque je trouve un nouveau magazine, j'appelle Anne et elle arrive aussitôt, très excitée. Nous nous déshabillons et nous nous plongeons dans les pages glacées, faisant des tas de commentaires sur ce que nous voyons. Nous avons chacune nos préférences. Anne est folle des chattes rasées. Moi, au contraire, j'aime les pubis très noirs et très fournis, comme celui de mon amie...

Par contre ni l'une ni l'autre ne sommes excitées par les photos de bittes qu'on y trouve parfois. Seules les vulves nous mettent en état d'excitation. Par contre, nous avons acheté un godemiché en caoutchouc noir muni d'une ceinture, et nous nous en servons de temps en temps. Je le cache au fond d'un placard où, je l'espère Alain n'ira jamais fouiller. Sinon, tant pis pour lui ! Ce qui est drôle, c'est que mon mari prend la peine d'aller acheter en cachette des revues où des femmes font l'amour, alors qu'il lui suffisait, un jour, de rentrer à la maison deux heures plus tôt et sans prévenir, pour tomber sur un tableau vivant autrement intéressant que le papier glacé... Je me demande quelle tête il ferait... Hugette (Nantes)